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“Celle que j’ préfère…” o sia La fachenda dou XVen cors

“Ange, M’entends-tu ? Je pense à toi. Tu t’es tant moqué de la mort jusqu’à maintenant. Attends d’être vieux pour mourir.”

 

“Toujours votre société violente et chaotique même quand elle est en état d’apparent repos, porte en elle la guerre comme la nuée dormante porte l’orage.

Messieurs, il n’y a qu’un moyen d’abolir enfin la guerre entre les peuples, c’est d’abolir enfin la guerre entre les individus, c’est abolir la guerre économique, le désordre de la société présente, c’est de substituer à la lutte universelle sur les champs de bataille, un régime de concorde sociale et d’unité.” Jean Jaurès (Jean Jaurès : “non à la guerre”, Didier Daenickx. Actes Sud junior, 2009)

Photo Rémi Tournier

A l’occasion du centenaire de la fin de la Grande Guerre, lundi 6 février, sous la direction de Mme Crigny et Maître Pallanca, les élèves de la classe de 3è4 Occitan du Pichin Teatre de Barba Martin  ont  représenté, au Théatre Francis Gag, la pièce : “Celle que j’ préfère…” o sia La fachenda dou XVen cors.

Le titre, “Celle que j’préfère…”, fait référence à une chanson de Georges Brassens.

A travers textes et témoignages les élèves nous ont raconté l’épopée des soldats provençaux, pendant, celle qui devait être, la Der des der, et en particulier du XVe corps.

“Lundi 28 septembre 1914

Nous sommes arrivés… C’est ici la guerre ? C’est ici la France ? Arrivés ? Un obus : un mort. J’ai pensé à la mère de ce jeune. Mort-né au combat. Il est ainsi passé du ventre de la mère au ventre de la terre. Nous sommes entrés dans le ventre de la terre : le levrault a peur du renard. Nous sommes entrés dans le ventre de la terre : l’agneau a peur du loup. Nous sommes entrés dans le ventre de la terre : le petit enfant a peur de la nuit.”

“Ange. M’audes ? Pènsou en à tu. I sios tant foutu de la mouort jusqu’oiro. Aspèro-ti d’èstre vièi per ti mourir.”

“Dilun lou 28 de setèmbre 1914

Sièn arribas… Es aqui la guerro ? Es aqui la Franço ? Arribas ? Uno boumbo : un mouort. Ai pensa en’a la maire d’aquel jouve. Naissaou-mouort. A passa dai vèntre de la maire ai vèntre de la terro. Enco sièn entanas coumo lou lebratou’ a pou dai reinart, sien aqui entanas coumo l’agnèl a pou dai loup, sièn aqui entanas coumo l’enfantou’ a pou de la nuech.”

(Texte tiré de Pascal Colletta, 150 Ange 1914. 2010 Pitajal Ediciouns)

La troupe : Julien DI BATTISTA, Marco CUCCIARE , Malvina DUBRAY-TARTARELLI,Julien DI BATTISTA , Titouan DUCREUX, Alexandre GRANGE DUPUIS, Ruben FESTINO, Brune GIBERT, Chiara IMBERT, Flavien MASSIERA , Fiona MILJKOVIC , Auriane SCIE, Sylvain SUZZONI, Jessie RISSO, Enzo RODRIGUES.

La Virgouleta que fa bouqueta

Un espetacle gauchous à l’entour de l’Escola de Nissa, en ligam embé lou MAMAC

Dissata lou 16 de setembre, Lou pichin teatre de Barba Martin a dounat, au teatre municipau Francis Gag, la segounda representacioun de la siéu darrièra creacioun : La Virgouleta que fa bouqueta, O sia l’istoria estrambalada de doui falabrac au paìs de Vilafranca” ; dich d’un autre biai, e en una lenga mai naciounala ma bessai mens flourida : La Cédille qui sourit, ou l’histoire rocambolesque de deux branquignoles au pays de Villefranche (sur mer).

Naissut d’una sourtida pedagougica, lou raconte dòu rescontre dei coumediant embé l’artista plastician Ben, en lou siéu “”Da Malabar e Cunegounda”.

L’argumen de l’espetacle es l’istoria – proun vera – d’un parèu de creatour dei anada 60. Robert Filliou et lou siéu amic New-Yourkés George Brecht avion dubert à Vilafranca una boutiga-galerìa per lou mens noun-counfourmista : “La Cédille qui sourit”, La Virgouleta en nissart. Embé l’ajuda amistouha e l’ego altruista de Ben, lu escoulan an fach tant d’acapì e d’esplegà l’Art countempouran…

Lou famous Proufessour Fluxus respouònde ai demanda de la ren mens famousa journalista de Nissa Cultura

Aquel espetacle pedagougic es estat interpretat dau Pichin Teatre de Barba Martin dòu Coulegi Pouòrt Lìmpia. La chourma acampa lu escoulan oucitanista de 3sa, bailejat da Dona Crigny, magistra d’istòria-geougrafìa e Mestre Pallanca, magistre d’oucitan.

Robert Filliou e George Brecht davant de la “Virgouleta que fa bouqueta”” , si fan coumpagna embé lu vesin e la famousa Madama Jourdan. Una dei particoularità de la boutiga-galerìa : èra sempre…

 

 

 

 

 

 

 

Lu artista à l’oste…

 

 

La chourma coumpleta.

La Cédille qui sourit

 

Un réjouissant spectacle autour de L’Ecole de Nice, en liaison avec le MAMAC.

Samedi 16 septembre Lou Pichin teatre de Barba Martin a donné, au Théâtre Francis Gag, la seconde représentation de sa dernière création théâtrale : La Virgouleta que fa bouqueta, O sia l’istoria estrambalada de doui falabrac au pais de Vilafranca, autrement dit, dans une langue plus nationale mais, peut-être, moins fleurie : La Cédille qui sourit, ou l’histoire rocambolesque de deux fous au pays de Villefranche (sur mer).

Issue d’une sortie pédagogique, le récit de la rencontre des acteurs avec l’artiste plasticien Ben, en sa demeure “Chez Malabar et Cunégonde”

L’argument du spectacle est l’histoire – bien réelle – d’un duo de créateurs des années 60. Robert Filliou et son ami New-Yorkais George Brecht avaient ouvert à Villefranche une boutique-galerie pour le moins non-conformiste : “La Cédille qui sourit”, la Virgouleta en nissard. Avec l’aide amicale et l’égo altruiste de Ben, les élèves ont entrepris de comprendre et d’expliquer l’Art contemporain…

Le célèbre Professour Fluxus répondant aux questions de la, non moins célèbre, journaliste de Nissa Cultura

Ce spectacle pédagogique a été écrit et interprété par la troupe du Pichin teatre de Barba Martin du Collège Port Lympia. La troupe regroupe des élèves de 4ème, sous la direction de Mme Crigny, professeure d’histoire-géographie, et de M. Pallanca, professeur d’occitan.

Robert Filliou et George Brecht, devant la “Cédille qui sourit”, en compagnie du voisinage, dont la célèbre “Madama Jourdan”. Une des particularités de la boutique-galerie était qu’elle était toujours…

 

 

Les artistes, au bar…

 

 

 

La troupe au grand complet

Remise des Prix

Le vendredi 7 juillet était le dernier jour de l’année scolaire 2016/2017 c’était également l’occasion de la remise des prix de fin d’année.

Comme tous les ans, à l’initiative du Conseil Départemental des Alpes-Maritimes, deux élèves de chaque classe ont été récompensé.e.s. D’une part l’élève ayant eu les meilleurs résultats tout au long de l’année scolaire et d’autre part l’élève la.le plus méritant.e.

M. DIMECH, Principal du collège, en train d’appeler les heureu.ses.x lauréat.e.s

Cette manifestation s’est effectuée en présence de l’équipe pédagogique et, malgré la date tardive, nombreux étaient les parents venus assister à cette remise de récompenses.

Soyez en toute confiance au collège Port-Lympia

Un public nombreux et attentif

Cette année encore, les personnels du collège ont suivi le jeudi 6 juillet une formation aux gestes qui sauvent.

Le personnel du collège à l’écoute de deux de leurs formateurs : M. VILLAR et M. NAUZIN

Animée par M. NAUZIN, TOUBAL et VILLAR, cette formation a eu lieu dans le gymnase du collège.

M. VILLAR, professeur de S.V.T., en pleine démonstration

L’objectif est d’être capable d’exécuter correctement les gestes de premiers secours destinés à protéger la victime et les témoins, alerter les secours d’urgence adaptés, empêcher l’aggravation de la victime et préserver son intégrité physique en attendant l’arrivée des secours.

Les personnels ont appris, pour une part, à faire face à ces situations de premiers secours et pour l’autre part ce fut une piqure de rappel nécessaire puisqu’ils avaient déjà suivi cette formation précédemment.

La S.E.G.P.A. du collège Port-Lympia


Que veut dire S.E.G.P.A ?

S.E.G.P.A veut dire Section d’Enseignement Général de Pédagogie Adaptée

Que fait-on en S.E.G.P.A. comme matières ?

En S.E.G.P.A. on fait les matières générales (Français, Mathématiques, E.P.S, Anglais, Histoire-Géographie-E.M.C). Parfois, des élèves font également de la Technologie ou des Arts plastiques. Il y a aussi d‘autres matières comme : L’Education à l’orientation, Prévention-Santé-Environnement, Le Dossier du Certificat-Formation-Général. Les cours suivis en S.E.G.P.A ne sont pas les mêmes qu’en 3ème générale. Il y a 3 ou 4 champs professionnels selon les collèges.

Au collège Port-Lympia, il y a 3 champs professionnels : Hygiène- Alimentation-Service (H.A.S.) ; Vente-Distribution-Magasinage (V.D.M.) et Espace-Rural-Environnement (E.R.E.).

Quel est le nombre délèves en S.E.G.P.A ?

En S.E.G.P.A. il y a 7 classes de 10 à 16 élèves.

Au collège Port-Lympia, les classes de S.E.G.P.A.sont les 6e1, 6m5, 5e1, 4e1 et 2 et 3e1 et 2. Il y a environ 86 élèves.

Comment s’appellent les professeurs spécialisés en S.E.G.P.A du collège Port-Lympia ?

Messieurs :

Mesdames :

Chapelet, Tournier, Noerdinger,

Abda, Toubal et Vaillé

Courbis et Faure

Nassim

Ernest Pignon Ernest

Ernest Pignon Ernest est venu à notre rencontre le 29 septembre 2016 au collège Port-Lympia, à cette occasion il a répondu à nos questions.

Ernest pignon Ernest est né dans l’arrière pays niçois en 1942, pendant la seconde guerre mondiale. Quand il était à l’école il n’était bon qu’en Arts Plastiques ; à 15 ans il a commencé à vouloir faire un métier en rapport avec l’art (le dessin, les collages).

Quand il était petit il était aussi passionné de football.

Quand il a commencé à coller ses affiches dans les rues les enfants les ont protégées. Ces enfants en parlant autour d’eux, c’est comme ça qu’il est devenu connu. Il ne croyait pas gagner sa vie en collant ses affiches.

Il a fait également des œuvres en accord avec la nature.

Il a connu Pablo Picasso, il a vu Guernica. Il s’est inspiré de poètes célèbres, comme Arthur Rimbaud, pour ses œuvres.

Il choisit les villes, les pays où il colle ses affiches, il choisit principalement des pays du sud (comme le continent Africain), il a mis aussi des statues en matières vivantes dans les forêts, c’est pourquoi elles sont dites éphémères …

Et c’est comme ça qu’il a fait sa vie.

Marion et Léa

E.P.I. CULTURE ET PATRIMOINE

Le mercredi 09 Novembre 2016, dans le cadre du cours d’histoire, les élèves de la classe de 5ème 1, accompagnés de leur professeur M. Noerdinger, sont allés à la rencontre des lieux et éléments qui témoignent de l’aide apportée par les Etats-Unis lors de la seconde guerre mondiale.

Ils ont écouté les informations relatives au monument aux morts de Rauba Capeu données par leur professeur.

E.P.I. CULTURE ET PATRIMOINE : Caterina Segurana

Caterina Segurana

Le mercredi 12 octobre 2016, la classe de 5°1, accompagnée de son professeur M.Noerdinger, s’est rendue, en passant par les quais du port, au monument Catherine Ségurane dans le cadre du cours d’histoire consacré à cette héroïne nissarde.

Rebecca a lu le texte écrit sur le panneau qui est consacré à celle-ci.

Nous découvrons que Nice n’a pas toujours été française. Catherine Ségurane repoussa les forces franco-turques en 1543.